Contrairement à certains virus tels que le VIH, le coronavirus n’a pas manqué de remède. Dès l’avènement de cette pandémie, plusieurs laboratoires se sont lancés dans la fabrication des vaccins. Tous les instituts n’ont pas pu aller au bout de leur projet, mais certains ont réussi à produire de vaccin contre ce virus. Cependant, c’est au niveau de la distribution de ces vaccins qu’une forte inégalité se constate. Non seulement l’écart du prix d’achat des vaccins est énorme, mais ce prix varie d’un pays à un autre.
Le grand écart entre les prix de dose
Pour mettre fin à la propagation de la pandémie de coronavirus, six vaccins validés par l’Organisation mondiale de la Santé sont utilisés dans la cadre de la vaste campagne de vaccination. Et si l’efficacité de ces différents vaccins n’est pas remise en cause, leur prix d’achat fait énormément l’objet de tous les débats. Car au moment où l’unité de certains vaccins est livrée à un coût abordable, d’autres laboratoires font de la surenchère. En effet, l’attention est suscitée par le secrétaire d’État au budget belge Eva de Bleeker qui a posté sur son compte Twitter ce que ces vaccins ont coûté à l’Union européenne. Au moment où des vaccins tels que AstraZeneca, Johnson & Johnson, et Sonafi GSK sont livrés respectivement à 1,7, 6,93 et 7,56 euros, d’autres comme Curevac, Pfizer-BioNTech et Moderna sont vendus à 10, 12 et 14,68 euros.
La variété des prix entre États
Le débat ne se fait pas seulement sur l’inégalité des prix de dose. La variété de prix entre les États retient aussi l’attention. Le cas sud-africain est le plus exposé. En effet, d’après les chiffres, l’Afrique du Sud aurait payé plus de deux fois plus cher les mêmes vaccins que l’Union européenne. Mieux, une concurrence déloyale se livre sur le marché. Il existe certains États qui proposent des tarifs plus élevés que la norme afin d’être rapidement servis.